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Ici c'est Brest 2010
5 octobre 2013

Tours FC - Stade Brestois: Brest s’en contentera !

Surpris sur un contre où Tours prend l'avantage, les brestois se sont démenés pour revenir au score et l'ont fait sans trop de difficultéss. Ils auraient même pu renverser la vapeur et s'imposer, mais c'est un bon point pris à l'extérieur. Au classement, le Stade avance peu, une place de dixème seulement, très décevante. Et le porchain match contre Metz ne promet pas un succès assuré.

Une mauvaise entame

Le début de match paraissait relativement convaincant pour les brestois qui étaient bien en place à commençait à avoir l'emprise sur le jeu mais cela ne s'est guère déroulé comme prévu puisque sur un contre, Falette est pris au dépourvu dans les airs et permet à Kouakou de se présenter seul face à Thébaux qui repousse miraculeusement mais les tourangeaux avaient bien suivi, Diaz était là, 1-0 pour Tours, sacré coup sur la caboche. Le brestois peuvent l'avoir mauvaise, ce but survient contre le cours du jeu mais il y a des erreurs qui se payent cash en défence, déjà 13 buts encaissés en 10 matchs que l'on ne pourra pas qualifier de solide. Et avec seul Verdier en pointe, soutenu par un seul ailier, Pandor, c'est difficile. 1 but à 0 pour Tours, les milieux de terrains finistériens devront se projetter plus vite et mieux vers l'avant.

La réaction escomptée

Ce sera chose fait puisque les brestois n'ont jamais abdiqué, ils ont la possesion et développent tranquillement leur jeu. Si il y avait eu 0 à 0, l'attitude aurait été adéquate, mais il faut encore plus cravacher lorsque l'on est mené, surtout si on veut avoir quelque chose à jouer cette saison, enfin, là, c'est plutôt mal engagé. Brest tente mais sans pour autant avoir de la réussite, la frappe de Grougi passe à côté comme les autres tentatives. Se monter efficaces et réalistes est primordial si les brestois ne veulent pas rentrer une nouvelle fois de déplacement bredouille avec en prime déception et frustration. Nicolas Verdier, l'homme en forme du début de saison n'a pas voulu en rester là et ne s'est pas fait prier pour aller égaliser d'une frappe puissante et bien placée au premier poteau de Leroy, dont le placement était hésitant, magnifiquement servi par Manuel Perez, qui pourrait bien être le distributeurs de caviar attitré.

Plus si affinités

Mis sur de bons rails après l'égalisation méritée de Nicolas Verdier qui a inscrit son quatrième but en 10 matchs, soit autant qu'en une saison l'année dernière au GFC Ajaccio, les brestois se trouvent bien devant et sont costauds derrière. Ils poussent dans les derniers instants mais doivent faire sans Verdier, sorti sur blessure ou plutôt ménagé pour le choc contre Metz. L'entrée du jeune attaquant de la CFA 2 a fait du bien sur le front de l'attaque puisque, plein de fougue, il s'est procuré deux belles occasios stoppées par le gardien. On retiendra également son joli sombréro qui a montré qu'il avait du football dans les pattes. Cependant, sa volonté et la détermination de ses coéquipiers n'ont pas permis d'inscrire ce but qui aurait fait tant de bien. Brest ramène le bon point du nul même et stoppe une série négative de deux d'affilée perdus. Le premier tiers du championnat est moyen et poussif, les brestois n'étant pas toujours régulier et ont predu trop de points bêtement comme à Châteauroux, contre Angers, Laval et chez lui à Créteil. En revanche, il y a du mieux.

Rendez-vous non pas lundi prochain mais le lundi d'après pour ce choc contre Metz, premier de Ligue 2, chapeau pour un promu.

 

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Commentaires
N
Pessimiste non, réaliste oui. J'ai souligné la bonne performance des brestois, Pedro29s.
P
Quelle pessimisme dans cette article ! Un constat pas très réaliste du match, les brestois ont très bien joué .
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