Johann Ramaré, international breton !

Interview exclusive du breton Johann Ramaré qui vient de retrouver sa bretagne natale. Trugarez bras Johann !

Tu viens d’arriver à Brest, comment s’est passée ton arrivée ?

Bien, j’étais très content d’arriver là, j’avais l’envie de trouver un club de Ligue 2 ambitieux et c’est le cas avec le Stade Brestois. Il va falloir voir par la suite mais au départ sur le papier on a une équipe capable de faire quelque chose pour exister dans ce championnat. Ce n’est pas gage de garantie forcément mais c’est bien de partir, surtout avec un bon état d’esprit.

Tu t’es entraîné avec Rennes pour préparer la saison comme tu étais libre, cela s’est-il fait facilement ?

J’ai toujours eu de bons contacts avec les éducateurs, avec les différents entraîneurs que j’ai croisé là-bas et puis le fait que Philippe Montanier soit arrivé à la tête de l’équipe m’a permis de me remettre en forme et de m’entretenir physiquement. Je l’ai connu à Boulogne, et je lui ai passé un coup de fil pour savoir s’il était possible de m’entraîner avec son groupe, et il l’a gentiment accepté.

Tu avais des contacts en Ligue 2, notamment  Angers et Le Havre, pourquoi avoir choisi Brest ?

Justement, on revient à ce que je viens de dire à savoir une équipe sur le papier capable de jouer les premiers rôles après on sait jamais de quoi est fait le championnat mais on départ il y a une petite dizaine d’équipes qui sont capables de se mêler à la course à la montée ou à la première partie de tableau et c’est ce que je voulais.

Comment s’est passé ta préparation avec le Stade Brestois ?

Comme je me suis entraîné avec le Stade Rennais, j’étais prêt à attaquer la compétition et quand on arrive dans un nouveau club, il faut faire connaissance avec ses partenaires, et cela s’est fait facilement et simplement. Je me suis rapidement intégré et je suis à l’aise avec mes coéquipiers naturellement. Après, tout n’est pas parfait, loin de là, il faut continuer à travailler mais c’est de bon augure pour la suite.

Quel est le que tu affectionnes le plus ? Jouer en 6 ou en 8 ?

J’ai pas vraiment de préférence, je suis un milieu axial, donc que ce soit en 6 ou en 8, ça ne me pose aucun problème, je dois juste m’adapter rapidement au système de jeu.

Quels sont tes objectifs cette saison ?

Mes objectifs sont plus collectifs que personnels, l’essentiel est de faire une bonne saison, une saison pleine de prendre du plaisir sur le terrain et avec le public, c’est comme cela que l’on arrivera à gagner nos matchs mais la saison est longue donc les objectifs ne sont pas tous fixés.

Parle-nous un peu de ton expérience à Boulogne et à Reims…

Je suis arrivé à Boulogne un peu sur la pointe des pieds puisque je venais de CFA à Rennes, je venais pour faire un essai avec Philippe Montanier en National où cela s’est très bien passé, on a eu la chance de monter en Ligue 2 et là j’ai pu signer pro et ça s’est terminé en Ligue 1. C’était vraiment extraordinaire. Et Reims, c’était un peu différent, c’est un club historique avec un gros passé, on a eu la chance de le remettre à sa place, en Ligue 1 et c’était beau pour l’histoire de retrouver l’élite.

Qu’est-ce que cela te fait de revenir en Bretagne, toi qui est breton ?

Au début, le fait de trouver un club en Bretagne n’était pas dans mes critères après c’est sûr que je suis heureux de revenir là, je suis attaché à la région, je suis de Rennes, j’aime vraiment cette région donc c’est forcément un plus. Ce qui a vraiment fait pencher la balance, c’est vraiment le sportif.

Il t’arrive de jouer avec la sélection de Bretagne, est-ce une bonne expérience ?

Oui, cela fait 2, 3 ans que je connais l’existence de cette sélection et l’année dernière malheureusement j’étais en fin de contrat et j’avais eu une petite alerte, je n’avais pas pu m’y rendre mais c’est un réel plaisir de rejoindre la sélection quand c’est possible, c’est une très belle initiative, vraiment quelque chose d’amical et convivial.

Comment as-tu vécu ton premier match à domicile contre Istres ?

Bien, on avait fait un bon match contre Châteauroux et la première mi-temps contre Auxerre était bonne dans le contenu, après c’est un groupe qui a connu une série difficile en Ligue 1 donc il fallait oublier ça mais on a beau le dire, ce n’est pas simple à faire et retrouver la victoire était important. Maintenant, il faut enchaîner, prendre match après match et on verra ce qu’il va se passer par la suite.

Qu’as-tu pensé du public brestois contre Istres (victoire 3 buts à 1) ?

Il a répondu présent même contre Auxerre où l’on a été déçus du résultat, on avait senti le soutien du public, c’est important et voilà de toute façon à domicile, on va avoir besoin d’eux comme toute équipe dans ce championnat pour espérer bien y figurer. On se doit d’être costauds à domicile. Et sur le terrain, on va tout faire pour l’être. C’est toujours agréable de se sentir poussés et soutenu par les supporters.

On a vu que le milieu Ramaré-Grougi-Perez s’était bien trouvé, les automatismes sont-ils là ?

Oui, même avec Dialo contre Auxerre, cela s’était bien passé donc c’est important au cœur du jeu de bien se trouver, ça s’était bien passé offensivement mais défensivement, je pense qu’on doit plus aider nos coéquipiers derrière, c’est ce qu’on s’est attelé à faire un petit peu plus contre Istres, mais il y a encore du travail.

Un petit mot pour les supporters brestois ?

Rien de particulier si ce n’est que l’on compte sur eux pour être soutenus, mais on ne se fait pas de souci connaissant le public brestois. Les supporters ont un rôle important et on est contents de les voir à Le Blé.