Nouveau faux pas pour le Stade Brestois !

Rien ne va plus au Stade Brestois, énorme désillusion puisque deuxième défaite d'affilée après le revers contre Laval. Un match très mal négocié alors que Verdier avait ouvert le score en première mi-temps mais Brest est retombé dans les travers de ses pires heures. C'est on ne peut plus inquiétant pour la suite, surtout quand on s'apprête à jouer Tours à la vallée du Cher et Metz à domicile.

Un faux départ ?

Les finistériens commençaient timidement la partie ne touchant que très peu le cuir et les cristoliens en profitaient déjà pour s'amuser en contres sur les ailes ouvertes en défense. Fort heureusement, le réalisme n'était pas au rendez-vous, du moins, pour le moment. Brest ne presse pas assez haut et n'a pas la possession, les contres sont mal exploitéss même si des boulevards s'ouvrent aux brestois notamment sur le côté droit. Mais l'entente Ferradj-Pandor n'a pas permis aux brestois de surprendre les parisiens, le jeune Pandor étant trop brouillon et gardant souvent trop la balle au pied. Le centre du latéral droit sont moyens alors qu'il faut vite revenir en défense sous peine de se faire contrer. Finalement, c'est dans l'axe tout d'abord que cela se décante avec des frappes lointaines de Ramaré, Pandor et Verdier, mais sans réussite. Mais sur une longue et parfaite transversale de la droite vers la gauche, Verdier hérite du ballon, s'approche du but et ajuste Kerbouriou d'un plat du pied. 1-0, ce n'est pas mérité, un peu contre le cours du jeu. Juste avant la mi-temps, les bleus pousse mais Thébaux répond présent, heureusement qu'il était là.

La punition n'a pas tardé

Dès la reprise, on sent que les joueurs brestois ne sont plus dans le coup, Créteil domine outrageusement, et on les laisse faire. Pas la moindre occasion de but à se mettre sous la dent, c'est trop timoré, le bloc joue excessivement bas. Ce qui devait arriver arriva on ne peut plus logiquement, sur coup-franc. Un coup-franc provoqué par une faute stupide et la sanction se paye cash. Le briscard mais toujours talentueux Lesage s'en charge, Thébaux repousse mais la défense ne suit pas, contrairement à un parisien qui égalise facilement. Le but est presque donné, 1-1. Ne parlons pas du deuxième but qui intervient sur un contre, vous pourrez remarquer que c'est exactement le même but que celui encaissé à Laval, un contre, un centre en retrait et... but. 2-1 pour Créteil qui n'a rien volé. Ferradj était parti aux avant-postes et n'est pas revenu, n'a pas eu le temps de revenir aidé ses coéquipiers, un surnombre qui pèse lourd dans la balance. Créteil a renversé la vapeur, et Brest s'en mord les doigts et ne peut s'en prendre qu'à lui-même. Triste ambiance à Le Blé qui perd en affluence à chaque match, ce qui s'explique par plusieurs raisons: la Ligue 2, les résultats et peut-être le prix des places le soir de match. Enfin, le public, lui, a quand même répondu présent, comme toujours.

Une hémorragie à panser 

C'est assez incroyable, à la pause, les brestois, gratifiés des 3 points de la victoire, étaient 5èmes. Résultat des courses: ils ne sont lus que 11èmes. Nouvelle dégringolade des hommes de Dupont qui passe successivement de la 5ème à la 8ème place puis cette fois-ci à la 11ème place. Est-ce une suite arithmétique ? Il ne faut pas l'espérer, au risque d'être 13ème la prochaine fois. Certes, les sorties sur blessures de Martial et Grougi ont freiné les brestois mais ce n'est certainement pas une excuse. Un réaction d'orgueil ponctuée par une victoire à Tous est fortement recommandée, et très attendue.